Dak’Art 2010

Just when I thought it was safe to focus on that last month of work, the visual arts stepped in to complete the sensory sweep in culturally simmering Senegal these days.

Dak’Art 2010 is the 9th Biennial Contemporary African Art show.  It opened on May 7 to great fanfare and daily events, and will close on June 7.

From the Biennale’s websiteUnique manifestation d’envergure en Afrique à consacrer exclusivement sa sélection aux artistes vivant sur et hors du continent, la Biennale de Dakar poursuit son chemin. Instituée depuis 1989 avec une première édition dédiée aux Lettres en 1990, elle sera réservée à l’art contemporain lors de la deuxième édition avant d’être définitivement consacrée à la création africaine contemporaine à partir de 1996. La toute première édition de DAK’ART date alors de 1992.

As Biennale Director Ousseynou Wade explores the show’s past and future more deeply, given this year’s theme, Dak’Art 1990-2101: Retrospectives-Perspectives:

Il y a déjà quatorze ans, la biennale de Dakar entreprenait une mutation importante. La biennale des Arts et des Lettres cède définitivement la place à la Biennale de l’Art Africain Contemporain. Cette mutation a généralement été bien accueillie aussi bien sur le continent qu’en dehors de l’Afrique. La communauté artistique disposait désormais d’un espace de communication et de légitimation.

Il s’agissait moins d’un repli sur soi que de l’expression d’une réponse à de nombreuses attentes légitimes, celles de voir l’Afrique s’engager résolument dans la définition et la mise en oeuvre de stratégies pour la promotion de ses productions cultuelles et des auteurs de celles-ci. De nombreux acteurs de la scène artistique, de par le monde, ont activement pris part aux instances de la biennale aux côtés de leurs homologues africains.

Le dialogue autour de la production africaine, entretenu au sein de ces instances comme au sein des rencontres professionnelles de la biennale de Dakar, a beaucoup participé, depuis, à élargir de façon notable la place des artistes africains sur la scène internationale. Pour la rétrospective, il est important de saluer le travail remarquable de femmes et d’hommes de qualité qui ont permis à Dak’Art de figurer en bonne place dans l’agenda culturel international. Ils sont commissaires d’exposition, collectionneurs, responsables de musée et de galerie, critiques d’art ou amateurs.

La Biennale de Dakar n’a que vingt ans pourtant. Elle se maintient par la volonté de l’Etat du Sénégal qui en est l’initiateur. Elle se réalise avec la convergence de plusieurs volontés, individuelles et collectives. Elle doit une reconnaissance méritée à Iba Ndiaye et Paul Ahyi les maîtres qui nous ont quittés à quatre-vingts ans, respectivement en 2008 et en 2010. Dak’Art est aussi reconnaissante à Amadou Gueye Ngom dont les lignes qui avaient été sollicitées de lui pour le catalogue du 20ème anniversaire de la biennale n’auront pas eu le temps d’être écrites.

Le temps est aujourd’hui venu de considérer toutes ces énergies positives pour mettre en perspective les nouveaux enjeux de la biennale de Dakar. Les prémisses sont bien prometteuses. Elles se situent dans une mobilisation de plus en plus grande du secteur privé local. On les retrouve dans la permanence du soutien de nombreux partenaires. Elles sont aussi au niveau de la communauté artistique qui investit de façon intelligente les contours de la Biennale avec des projets qui transcendent la question des frontières.

La biennale de Dakar a vingt ans. Et après ?


The show is juried, with 28 artists (18 men and 10 women) having been selected from a pool of over 400 candidates.  Two Senegalese artists made the cut, Barkinado Bocoum et Papa Amadou Khoudia Tounkara dit « grand père ».  The remaining artists come from 15 countries:  6 from South Africa; 3 from Nigeria; 2 each from Cote d’Ivoire and Morocco (+ Senegal); and 1 each from Algeria, Burundi, Cameroon, Egypt, Ethiopia, Ile Maurice, Kenya, Madagascar, DR of Congo, Tunisia, and Zambia.

The range of art is stunning:  paintings in oil, acrylics, and all sorts of mixed media; sculpture (again with all sorts of material); fabric and weaving; and lots of video.  I’m no contemporary art maven.  But I love to look, see, read titles and manifestos, look again, see some more (or try), reflect.  But the video entries – all of them – left me in the dust (and not motivated to photograph, obviously).  As Brian remarked, having done his share of puzzling over the videos of a choir of naked men singing a Shaker tune in Wolof and a woman dressed in white walking back and forth in front of an old building (and splits of herself), we really aren’t of the video generation.

And that’s just Dak’Art IN!  Given the tight selection, Dak’Art OFF developed years ago as a parallel exhibit of those who didn’t make (or try to make) the cut.  This movement has taken off, with the number of OFF exhibits vastly outnumbering the number of IN.  They’re set in regular expo spaces, like the Institut Francais (renaming of the CCF) Galerie de Manege (where the photos to the left and right below were taken), as well as office buildings, commercial centers, and hotel lobbies.

In addition, maybe due to its outside status, Dak’Art OFF publishes an excellent catalogue of its expos and places huge green OFF signs at its sites, so that you can’t miss it and can easily include a daily exhibit as you go about your regular business around town.  Our post-stadium concert outing to Ile N’gor included one, a work dinner out another, doing downtown errands still more, last weekend in St. Louis even more – the list goes on and on.

On balance, I liked more of the artwork that I saw in OFF exhibits than in the IN display at IFAN (Institut Fondamental d’Afrique Noir) Museum.  But happily, Dak’Art 2010 got me off the dime and into this museum, a classic French colonial architectural legacy on the outside housing a classic French colonial anthropological legacy on the inside (most well known for its collection of West African masks).   I didn’t explore it fully, but have put it on the to-do list for my next trip downtown.

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